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Espace de liberté.
7 août 2005

Une approche (touristique) de Tours.

Tours et ses milles et une facettes :

·        La Loire :

Eté comme hiver, les bords de la Loire sont tout simplement magiques. La rivière se transforme au fil du temps, des saisons et des humeurs des passants.

Les quais, situés au cœur du centre de la ville, vivent de jour comme de nuit. Une population très éclectique investie les lieux au grès des envies. Des gens de tous âges, des couples, mais aussi des joggers s’y baladent la journée, des chiens y promènent leurs maîtres. C’est au printemps et à l’automne que ce lieu révèle tous ces charmes, mais aussi à la tombée du jour. Le paysage vibre alors aux sons des percussions et autres instruments.

            L’été 2005 voit naître un visage différent des quais : une guinguette ! Du jeudi au dimanche, des concerts, bals,  spectacles, des projections de courts ou longs métrages y sont organisés, et tout cela gratuitement. Bref un esprit d’antan plein de convivialité, avec des musiques traditionnelles et actuelles.

                     

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·        La ville :

            Le vieux Tours regorge de petites rues pavées au détour desquelles la magie des bâtiments (époque médiéval, renaissance, XVIII ème,…) ne peut que vous envoûter. Il est nécessaire alors de vous laisser guider par votre inspiration, et de vous perdre à l’occasion, afin d’en savourer tout le plaisir.

Pour le reste, il serait bien trop long de décrire tout ce qu’il est possible de faire, de voir dans cette ville.

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·        Les jardins :

Un des nombreux avantages de Tours, sont les parcs et jardins situés au cœur de la ville (Jardin Botanique, Les Prébendes, Parc François Sicard,…). Ils permettent de s’y réfugier à tous moment de la journée. Les plus « sauvages » ou du moins ceux où les joies des roulades dans l’herbe est possible, sont l’île Simon, le parc Sainte Radegonde et les parcs aux abords du Cher.
Il existe aussi bon nombre de marchés et brocantes (Les Halles, le marché aux fleurs, Velpeau...). C'est un vrai bonheur pour les sens!
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·        La culture :

Il est presque impossible de s’ennuyer ici ! Avec ou sans argent, vous pouvez trouver des activités culturelles très variées. De nombreux festivals sont organisés tout au long de l’année.

Vous pouvez consulter les programmes disponibles gratuitement dans les bars, Office de Tourisme (rue Bernard Palissy, près de la gare) ou à la Maison des Associations (Place Plumereau).

Historique

La cité Gallo-romaine :                   
C'est au Ier siècle de notre ère qu'est mentionné pour la première fois le nom de Caesarodunum ("la colline de César"), nouvelle cité destinée à devenir le chef-lieu du peuple des Turons romanisés. Quelques témoins de cette époque sont visibles au nord-est de la ville, dans le quartier de la cathédrale : Mur du castrum du Bas Empire près de l'actuelle rue du Petit Cupidon, Poterne de la cité du Bas Empire donnant sur la Loire, au pied du Château royal, vestiges des thermes d'une habitation privée, Tour gallo-romaine, vestige de la première enceinte (cour du Musée des Beaux-Arts), Souterrain du Musée des Beaux-Arts (visites sur demande).

Naissance et rayonnement d'un nouveau centre urbain    :
Le Châteauneuf de Saint Martin    

Dès le IVème siècle, le rayonnement de Saint Martin, évêque de Tours, puis le culte fervent de ses reliques dans la chapelle construite sur son tombeau, suscitent la création d'un nouveau centre d'activités. L'édifice construit par la suite devient un des hauts lieux du christianisme occidental. Des multitudes de pèlerins se pressent vers ce qui est alors un des plus grands sanctuaires du monde chrétien, assurant à la ville renommée et prospérité.

La capitale de fait du royaume :      
Au XIV e siècle, la ville unifiée (Cité et Châteauneuf) connaît un nouvel essor. Du milieu du XV e à celui du XVI e siècle, la ville devient l'asile de la royauté en péril, puis le siège de sa puissance retrouvée. Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier reviennent toujours avec prédilection dans la ville où se trouvent leurs principaux ministres et conseillers. L'industrie de la soie est florissante (800 maîtres, 6000 compagnons). Elle est favorisée à son origine par Louis XI qui implante le premier groupe de fabricants soyeux. La vente des étoffes se faisait place FOIRE LE ROI lors de 2 grandes foires annuelles de 15 jours, en Mai et en Septembre.

   

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Berceau de la première renaissance française :   
Tours porte encore aujourd'hui les signes d'un essor artistique sans précédent. De nombreux chefs d'oeuvre de cette époque sont toujours visibles comme le tombeau du dauphin et de son frère, le sommet des tours de la cathédrale, les vestiges du cloître SAINT-MARTIN, les hôtels GOUIN et BABOU de la BOURDAISIERE.

L'époque Classique, les grands travaux du XVIII e siècle : le nouveau cadre urbain
Le célèbre intendant de l'administration royale, François Pierre du CLUZEL, mène la principale transformation urbaine avec le nouvel axe méridien de la ville, perpendiculaire à la Loire, alors que l'ancien lui était parallèle. La ville est traversée en son milieu du nord au sud par une artère de plus de 6 Km; percée de la Tranchée dans le coteau de Saint-Symphorien, construction d'un pont neuf, appelé aussi Pont de Pierre et aujourd'hui Pont Wilson, création de la rue Royale (rue Nationale) rejoignant la levée de Grammont (avenue de...) et l'actuelle sortie sud de la ville à travers la vallée du Cher.

Le Vieux Pont          
  Dans les temps anciens le passage de la Loire posait toujours problème. Il ne pouvait s'effectuer qu’avec des bacs. L'étape suivante a été de faire supporter une passerelle par des barques. Grégoire de Tours signale l'existence de cette solution à son époque (VIème siècle). Elle pouvait s'avérer dangereuse quand le courant du fleuve emportait les barques et les personnes qui traversaient à ce moment là.         
En 1034, le Comte de Blois et de Tours, engage la construction d'un Pont. Il l'exempte de péage, ce qui est rare pour l'époque et chagrine sans doute le Chapitre de l’Abbaye Saint Martin qui possédait les péages des ponts et passerelles de la ville de Tours et des environs.
  Ce pont est placé dans l'axe de la voie Romaine et comporte des éléments à la fois en bois et en pierre. Il possède vingt trois arches qui ne sont ni bien alignées ni de même hauteur. Ainsi entre la huitième et la neuvième arche les moines de Marmoutier avaient fait construire la chapelle Saint Ciquault, il y avait également des ouvrages militaires à plusieurs endroits et en particulier à sa jonction avec le Château.          
En fonction des crues (ou d'autres évènements) le Pont est fréquemment remanié, ainsi pendant l'hiver 1407-1408 une partie de l'ouvrage est emportée par la crue et les glaces. A partir du milieu du XVème siècle les modifications sont faites en pierres. Au XVIIème siècle il finit par être complètement bâti en pierre.    
Le Pont a rendu de bons et loyaux services pendant sept siècles jusqu'au milieu du XVIIIème siècle où le nouveau pont construit en aval, à l'ouest, se substitue à lui. Le vieux pont tombe alors en désuétude.       
  Depuis quelque temps une passerelle piétonnière (le pont de fil) traverse la Loire en suivant, à peu de chose près, le tracé de l'ancien pont. On peut d'ailleurs apercevoir des restes
 de celui-ci au moment des basses eaux, en été.
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Assouvir les besoins primaires à Tours :

Boire

Les Cafés :

La ville de Tours regorge d’endroits où l’on peut se désaltérer et plus si affinités (attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération). Agoraphobes, anti-touristes et anti-fashion victime area oubliez la fameuse place Pumereau l’été.

  • La Cabane, ambiance et musique sympas, sans oublier le Cidre à la pression. 87 rue du Commerce (02.47.20.76.47).

  • Les Trois Orfèvres, café concerts, dancing, tremplins…6 rue des Orfèvres (02.47.64.02.73).

  • Le Café du vieux Mûrier, ambiance feutré dans un décor Belle-époque. Le Chocolat Viennois y est tout simplement fameux. 11 pl. Plumereau (02.47.61.04.77).

  • Les Trois Pvcelles, très fréquenté par les étudiants des Tanneurs en période scolaire et pour cause : le café est à 1€ et servi avec un verre d’eau. L’odeur du tabac à Narguilé embaume la place, c’est un bonheur. Vous y trouverez milles et une saveurs de sirops, thés et tabac et pour pas très cher ! Ouvert le dimanche.19 rue Briçonnet (02.47.20.67.29).

  • Les Joulins, ambiance caraïbes et sable chaud sur un son salsa, merengue, bossa nova. Ce bar ferme plus tard que la plupart des autres (vers 3-4 heures) et vous aurez peut être la chance de bénéficier (comme moi) d’un cours de danse particulier avec le serveur ! Place de l’esplanade de la fac des Tanneurs.

  • Le Café, c’est le lieu chébran du moment. Musique electro et déco design. 33 rue Bretonneau.

  • Le Bistrot 64, c’est terrible ! Ambiance ginguette d’antan, mélange art-déco, très bon jazz, tout y est. Rue du Grand Marché.

  • Le Café des Arts, 7 rue Constantine (02.47.66.40.51).

  • L’Apostrophe’Café, dédicace spéciale pour Benoît ! C’est un repère de vieux loups de Picon, dont le patron, plutôt sympas, est un fan de Franck Zappa. 2 rue des Fusillés (à coté de la place de la Résistance), (02.47.05.51.44).

  • Le Sans-gêne, le bar où le demi est à 1,50€ !!! rue Jules Charpentier.

  • Le Gambrinus, un des lieux de pèlerinage des fans de bonne bière Belges. Il propose une carte de bières (à la pression et en bouteille) impressionnante ; le petit plus c’est le billard au fond de la grande salle. Un magasin, situé juste en face (au n°72) vend les même bouteilles qu’au bar, ainsi que des verres et accessoires. 69 bis rue Blaise Pascal (02.47.05.17.00).
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Manger

Les sandwichs et Kebabs :

  • Mangez-moi, sandwichs (kebab, merguez, poulet, végétarien…), barquettes et assiettes (poulet au curry, tandori, brochettes d’agneau …) avec nan (pain indien) et de nombreuses sauces (menthe, blanche, banane, forte…). C’est l’endroit où manger (rapidement). Tours paraîtrait bien différente sans cet endroit ! A partir de 3.50€. 10 pl. du Grand Marché (0247645686).

  • Milano Pizza, pizza, paninis, fajitas à emporter, livraison gratuite sur Tours, La Riche, Saint-Cyr (à partir de 7.50€) ou à déguster sur place. Ouvert 7 jours sur 7 de 11h à 14h 30 et de 18h à 23h. De 6€ à 18€ la pizza, 30 pl. du Grand Marché (02.47.05.04.07).

  • Pyramide, Kebabs, paninis.48 rue du Grand Marché (0247760176)

  • Les Délices du Fournils, les rois de la viennoiserie et pâtisserie industrielles ! Ouvert tous les jours et jusqu’à tard, c’est pratique lorsque l’on a oublié de prendre du pain. Les sandwichs sont variés et bons, mais en plus ils ne sont pas chers ! Conseil : la formule étudiante, un sandwich + une boisson et le Carambar cadeau à 2.50€ ! rue du Grand Marché.

Les restaurants :

Voici une sélection (exhaustive) de restaurants abordables, avec des menus copieux à partir de 9.50€, et repas à la carte.

  • L’Auberge Gauloise, le personnel y est très agréable et vous sert l’apéritif avec des produits régionaux tels que de la saucisse sèche, des olives… Savourez en cette occasion leur fameuse « potion magique ». Restaurant idéal en hiver surtout, car il propose de délicieuses raclettes, viandes en sauces (goûtez le magret de canard au miel), le tout dans un décor digne des banquets de la B.D Astérix et Obélix. Les prix y sont raisonnables, et vous en auraient pour votre argent ! 21 rue de la Monnaie (02.47.61.70.35).

  • L’Irish Compagny, des plats variés (croque-monsieur, salades, choucroute, moules frites, steak…) à tous les prix. Service continu jusqu’à 23 heures. Place Plumereau.

  • Comme Autrefouée, repas typique autour des fouasses. 11 rue de la monnaie (02.47.05.94.78).

  • Le Bœuf Salade, cuisine traditionnelle. Les prix sont très abordables, mais c’est quelque peut bruyant, à éviter pour un dîner romantique. 19 rue du Grand Marché (02.47.56.56.73).

  • Le Grill du Roy, menus à moins de 10€ ou moins de 15€ pour une entrée, un plat de résistance et fromage ou dessert. C’est copieux et bon. Seul bémol : le week-end et en saison touristique, les légumes variés qui accompagnent les viandes sont remplacés par des frites surgelées ou du riz. 16 rue du Grand Marché (02.47.20.70.15).

  • Le Raja, restaurant indien, avec un menu étudiant valable la semaine midi et soir (ce qui est rare). Cet endroit est plein de surprises. En effet,  la qualité de la cuisine et du service varie selon l’humeur du moment ! Néanmoins, les plats indiens (en général) sont surprenants, c’est un délice pour les papilles. 16 Rue Bretonneau (02.47.05.30.27).

  • Le Zinc, un délice pour les sens !!! C’est un peu cher, mais vous ne le regretterez pas, car les plats sont tout simplement succulents et raffinés. De plus, on vous sert relativement tard le week-end, ce qui n’est pas forcement le cas dans tous les restaurants. Place du Grand Marché.

  • La Cabane de Romulus, pizzeria, restaurant italien où la carte est tellement importante que l’on ne sait quoi choisir, mais ce n’est pas un problème parce que tout est à goûter, c’est trop bon ! Pour un dîner romantique c’est l’idéal. Le décor est somptueux grâce à l’architecture du bâtiment et aux bougies sur la table. Rien ne manque si ce n’est un compagnon pour dîner et qui vous invite en plus ! Rue Briçonnet.

  • Le Turon, cuisine traditionnelle régionale avec un menus à partir de 14,50€, fermé le dimanche soir, le lundi et mardi midi. 94 rue Colbert (02.47.66.14.25).

  • Le Chien Jaune, le décor façon bistrot parisien vaut le détour, n’oubliez surtout pas de visitez les toilettes ornées de mosaïques. Il propose un large choix de vin au verre. Rue Bernard Palissy, face au Vinci.

Dormir

De nombreux hôtels existent à Tours. Comme dans toutes les villes touristiques, les prix augmentent en saison estivale, néanmoins il reste d’autres moyens d’hébergements :

  • Chambres et appartements (meublés ou non) : de nombreux étudiants gardent leurs logements l’été mais n’y résident pas, ou bien ils sont en transite entre deux appartements en raison des préavis qui peuvent se chevaucher. Il est donc possible de sous-louer ces logements en été. Malheureusement, ces arrangements sont basés sur le bouche-à-oreille et la confiance.
  • Campings : il n’existe aucun camping à Tours même, mais dans les agglomérations limitrophes. Contactez l’Office de Tourisme de Tours.
  • Camping sauvage : toléré, mais officiellement interdit. Les rives de la Loire offre un paysage charmant pour camper, à condition de respecter les lieux, la nature et les autochtones.

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