...en vacances bien sûre, alors que d'autre restent ici à alimenter leur blog, parce que les vacances (si tout se passe bien) ne sont qu'en septembre!
Donc, pour répondre au titre du message, les vacanciers sont en Europe de l'Est pour la plupart, c'est très tendance cette année.
Mathilde part en Roumanie, J.B et Benoît sont pour trois semaines en Slovénie et Lola, Jo, Pedro, Vero... sont au festival de Siget en Hongrie dont voici un aperçu du séjour de folie qu'ils vont passer:
Du 10 au 17 août 2005, Île de Óbuda, Budapest, Hongrie de festivals
Dossier de presse
Sziget, ce n’est pas que le plus grand festival de musiques actuelles en Europe, mais d’abord une « ville dans la ville », une ambiance exceptionnelle sur l’île de Óbuda (Budapest) pendant toute une semaine : une movida post-socialiste mâtinée d’esprit festif et libertaire – le tout dans une organisation irréprochable, et des conditions de sécurité optimales. Son tarif est aussi l’un des plus démocratiques des festivals de l’été : 105 euros pour 400 concert.
Toutes les formes d’expression artistiques seront présentes, sur plus de vingt scènes disséminées sur l’île : grande scène internationale, scène WAN2, world, métal, tzigane, danse…. dans une programmation où chaque scène est complètement autonome. La musique, si elle est omniprésente, laisse aussi la place au cirque, à un important village associatif, au cinéma en plein air et aux activités ludiques et sportives.
Cette année encore, ce « festival de festivals » met l’accent sur le mélange des genres : du rock déjanté de Franz Ferdinand au reggae mondialement connu des Wailers, en passant par les sonorités d’Europe de l’Est et d’Afrique, sans oublier une sélection exceptionnelle d’artistes français et francophones.
Voici un premier aperçu des principales scènes du festival, en attendant la programmation définitive (prévue mi-mai).
LA GRANDE SCÈNE INTERNATIONALE
C’est la scène centrale de l’île, en plein air et la plus grande aussi, avec une capacité d’accueil de 60 000 personnes. Pour 2005, le plateau international consacre une large place aux groupes rock avec notamment les anglais de Franz Ferdinand, le garage punk des Suédois de The Hives, Korn groupe incontournable de la scène rock métal américaine, la sulfureuse actrice Juliette Lewis et le rock rageur de son groupe Juliette and The Licks, les Beatsteaks, combo allemand ayant fait l’ouverture des Sex Pistols, mais aussi la voix sombre de Nick Cave, accompagné du groupe qu’il a formé en 1993, The Bad Seeds, et Mando Diao formation pop rock inspirée des sixties dans le look que dans la musique. Deux autres groupes américains en tête des charts seront également de la partie : le post grunge américain de Good Charlotte et l’artiste hip-hop le plus attendu de l’année, venu tout droit de Californie : The Game.
Notez également la présence exceptionnelle de l’australienne Natalie Imbruglia, des anglais d’Underworld et de Morcheeba aux sons électro, trip-hop, ainsi que The Brand New Heavies qui feront groover le dancefloor! A signaler aussi le débarquement en force de la Jamaïque avec les non moins célèbres Wailers, anciens musiciens de Bob Marley, TOK, groupe venu tout droit de Kingston, et Roots Manuva, des anglo-jamaïcains qui feront vibrer les festivaliers sur des rythmes reggae, ragga dancehall, hip-hop, et de Sean Paul, la nouvelle star du dancehall de l’île des Rastaman.
Tandis que les 17 percussionnistes présents sur scène des Tambours du Bronx s’en donneront à coeur joie sur leurs bidons métalliques, ce sera aussi l’une des dernières occasions pour les fans de Ska-P d’applaudir et de danser sur le ska-rock du groupe espagnol avant la fin de leur dernière tournée!
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LA SCÈNE WAN2 : toutes les couleurs du rock’n’roll
Cette scène est sans doute celle qui propose la plus grande diversité musicale. Chaque journée consacre un thème différent. Cette année, la scène Wan2 sera marquée par une programmation française exceptionnelle avec la présence de Louise Attaque pour son grand retour sur scène, des Têtes Raides, groupe incontournable du rock à la française, Matmatah qui surfe avec brio sur une pop électrique teintée de rock, de funk et même de sonorités celtiques… N’oublions pas de citer la venue de The (International) Noise Conspiracy, groupe suédois qui mélange allègrement garage des 60’s, punk des 70’s, new-wave des 80’s et politique en un rock’n’roll agrémenté de pop et de soul, ou du groupe finlandais Giant Robot, rock garage des 60’s, le groupe australien Resin Dogs et son déroutant mélange de hip hop, funk et breakbeat , Hellacopters et son rock'n'roll incisif, représentant de la scène suédoise. A ne pas manquer non plus, les californiens de Fishbone qui continuent dans leur joyeux bazar fusionnel : rap, funk, rock épicé parfois même de ska, le groupe allemand Sportfreunde Stiller, et Wickeda, groupe-phare de la scène rock…bulgare !
LA SCÈNE WORLD : de l’Afrique aux Balkans
La deuxième plus grande scène du festival (30 000 personnes) donnera une place particulière à l’Afrique, avec les têtes d’affiche Youssou N’ Dour, Zap Mama, Mory Kante et Baaba Maal. Les maliens de Tinariwen, qui chantent l’histoire du peuple Touareg à coups de guitares électriques et d’instruments traditionnels, se présenteront pour la première fois en Europe centrale.
Le Raï, sera, quant à lui, représenté par ses plus belles voies : Khaled, bien sûr, désormais auréolé du statut de "world star", mais surtout la mythique Cheikha Rimitti, 80 ans, toutes ses dents et toute sa voix. On découvrira également sur la scène World des artistes du monde entier parmi lesquels Woven Hand, très énigmatique chanteur du groupe 16 Horsepower qui proposera une musique folk chargée en émotion, les très célèbres américains des Klezmatics et leur musique juive à la fois traditionnelle et moderne, Radio Mundial métissant rythmes cubain et musique de Brooklyn, ainsi que Manuel Guajiro Mirabal, du mythique Buena Vista Social Club, les italiens Enzo Avitabile & The Bottari qui mêlent raï et mélodies napolitaines et le collectif londonien Oi Va Voi où les influences hongroises, yiddish, balkaniques, ouzbek et arménienne surfent sur des courants musicaux survoltés, trip-hop ou ragga !
Sur cette scène également, les Français seront à l’honneur : Watchaclan, mélangeant influences africaines et orientales sur fond de reggae, ou Tarace Boulba, fanfare funk qui entraînera le Sziget dans une ambiance de fête, et enfin Les Hurlements d’Léo, groupe festif bordelais, véritable alchimie entre musette, énergie punk et son tzigane.
Puisque ce village mondial est en Europe centrale (et tient à y rester), seront aussi de la partie : les Tchèques de Neocekávany Dychánek, un mélange détonnant de musiques tchèque, Klezmer et des Balkans, le groupe polonais Tolhaje qui nous offrira un voyage musical dans lequel se mêlent la folk, le rock et le jazz. Sans oublier DAAu, formation belge à cheval entre pop, électronique subtile et une musique classique proche de Vivaldi, Ivo Papasov, clarinettiste bulgare le plus célèbre de son pays, les Roumains de Mahala Rai Banda où de belles voix traditionnelles s'unissent aux violons, trompettes et accordéons des fêtes tziganes pour se mêler avec énergie à des grooves urbains de batterie rock et des percussions orientalisantes. Bien sûr, participeront à la fête de nombreux artistes hongrois tels que la fabuleuse Mitsoura, une des plus belles voix de la musique traditionnelle tsigane, sans oublier les cuivres énergiques de Besh O Drom. Enfin, Parno Graszt et Csík Zenekar feront vibrer la tradition du violon tsigane dans sa pureté, tandis qu’Etnofon proposera une musique folk contemporaine qui tire ses racines du folklore hongrois.
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MÉTAL : des groupes mythiques !
Les fans de gratte électrique et de double pédale seront aux anges cette année avec la venue de l’un des premiers groupes de death, les américains d’Obituary, devenus au fil des albums une véritable référence en la matière. On attend également les heavy-métaleux d’Accept et de Brainstorm, représentants emblématiques du métal underground germanique, aux voix mélodiques et aux riffs agressifs, sans oublier les suédois de Meshuggah et d’Opeth aux influences heavy, death et black métal et Sentenced, le groupe-phare de black métal mélodique finlandais. Mais l’événement de la scène métal , c’est bel et bien la venue de Saxon, le plus grand groupe de la scène heavy métal britannique.
SCÈNE TSIGANE : l’Europe des Gitans, c’est par ici…
C’est toute l’Europe des Tsiganes, peuple aussi fascinant qu’insaisissable, qui sera invitée cette année à Sziget. La programmation de cette scène, à l’ambiance aussi survoltée que chaleureuse, s’ouvrira également aux autres musiques de l’Est et même aux fameuses « táncház » (« maisons de danse »). Les festivaliers pourront savourer sans modération les sons des cordes et des vents des meilleurs groupes tsiganes hongrois : Vodku v Glotku d’inspiration yiddish et russe, l’orchestre de Rajkó, aussi authentique qu’à l’époque de Liszt, la chanteuse Palya Bea et sa voix extraordinaire, le groupe Kék Lang, le feu et la finesse de Romano Drom et, avec Técsöi Banda, la musique traditionnelle de la Ruthénie subcarpathique. Le célèbre groupe Téka animera une des « táncház » pour faire danser même les plus boiteux. Seront aussi de la fête le groupe tchèque Cilagos et sa musique tsigane teintée de pop et Fatima Spar und die freedom fries, mélange délirant d’ influences de la Nouvelle-Orléans, de musique des Balkans, de musique orientale, de punk russe et de touches électroniques de drum'n'bass !
D’autres groupes tsiganes d’Europe centrale et des Balkans tireront également quelques larmes et rires du public, comme Loyko, le plus célèbres des groupes russes, la fanfare bulgare Karandila ou encore le violon fou de Paniks (Voïvodine) et le Taraf de Iagalo, petit frère du Taraf de Haidouks (Roumanie). Avec les Berlinois de Casino Gitano, c’est le kitsch et la folie qui s’empare des rythmes traditionnels, tandis Paulus Schäfer perpétue la tradition manouche de Hollande. Enfin, Martin Lubenov le virtuose bulgare de l’accordéon se produit pour la première fois en Hongrie.
Les Français seront bien représentés : les Perpignanais de Kaloomé (ex-Tekameli) avec une rumba qui se griffe aux accents du flamenco et de la musique arabe, côtoieront le très atypique Thierry „Titi" Robin avec Gulabi Sapera et Slonovski Bal, LA fanfare serbe de France.
ARENA DANCE HALL : de l’électro jusqu’à plus soif !
Pour les festivaliers insomniaques ou friands d’expériences nocturnes, il y en aura pour tous les goûts puisque la scène Arena proposera toute la semaine des sessions electro des djs les plus en vogue ! Parmi eux, le trio anglais X-Press 2 et l’américain DJ Rush qui feront dans la hard house hargneuse et efficace. Speedy J, venu des Pays-Bas, distillera un son résolument techno, les anglais LTJ Bukem & Mc Conrad, rois incontestables de la jungle, les français Play Paul et The Hacker, véritable star de la scène techno française et Luke Slater, maniaque du vynil feront exploser le dance-floor jusqu’à l’aube. S’ajouteront à tout cela un set house techno par le britannique The Advent, Timo Maas, précurseur de la scène techno allemande et Tiga, figure emblématique de la scène electro underground canadienne. Enfin, et pas des moindres, l’allemand Paul Van Dyk et sa trance qui porte vraiment bien son nom emporteront le public dans une danse ô combien frénétique !
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DANSE, CIRQUE, ARTS DE LA RUE… du monde entier
Sziget, ce n’est pas que de la musique! Cette année encore, une scène sera entièrement dédiée à la danse, au cirque et aux arts de la rue, histoire de décloisonner les barrières artificielles entre les arts.
En danse, Sziget propose une programmation à l’écoute des chorégraphes du monde entier : les célèbres Ballets C. de la B., de Gand, pour la première fois en Hongrie, constitueront l’événement de cette scène. Ils seront accompagnés par les danseurs hip-hop français de la compagnie Accrorap, des Israéliens Noa Dar & Sahar Azimi et des Cubains de Danza Combinatoria. La danse très physique de la Fabrikcompany (Allemagne) côtoiera la compagnie Flatfoot (KwaZulu Natal, Afrique du Sud), pour la première fois en Europe.
Les trois compagnies de référence de la danse contemporaine hongroise, particulièrement créative, seront elles aussi présentes : les compagnies Pál Frenák et Yvette Bozsik, sans oublier les fameux Ballets Contemporains de Szeged.
C’est sur cette scène également que se produira Yann Tiersen, que l’on ne présente plus…
Et enfin, pour être morts de rire entre deux spectacles, les lurons clownesques de la compagnie Tricicle (Barcelone) mélange de cinéma muet, de clown, de mime et de théâtre côtoieront le théâtre de rue musical de la compagnie française Dynamogène, qui déambulera sur toute l’île de Óbuda pendant cette semaine de fête.
ET AUSSI….
LE VILLAGE AFRICAIN accueillera des ateliers d’artisanat et de danse, et des shows de percussions. Cette scène offre surtout un coup de projecteur sur le son guyanais avec quatre groupes de reggae et de ragga de la région de St Laurent du Maroni : Prince Koloni, superstar de l'aléké, la musique néo-traditionnelle des jeunes Noirs Marrons, Energy Crew, section rythmique redoutable de quatre chanteurs, Spoity Boy, trois voix incantatoires portées par huit percussionnistes à l’incroyable énergie et enfin, le grand Chris Combette, dont le style unique mêle reggae, bossa, salsa et zouk.
De nombreuses autres scènes fonctionneront nuit et jour : la scène Talentum (les « découvertes » de Sziget), la scène Bahia (musiques underground et expérimentales), les scènes Blues et Jazz, la tente Ambient, la scène Pesti Est et la scène des danses et musiques traditionnelles….
Le célèbre collectif Cinetrip sera également présent, avec les meilleurs DJ et VJ de la scène hongrois, pour une expérience visuelle et sonore psychédélique.
Une myriade inépuisable d’autres activités anime l’île une semaine durant et permettent aux festivaliers de dialoguer et de se retrouver dans un autre contexte que les concerts : l’Agora des plasticiens, des activités ludiques et sportives avec entre autres la piscine installée sur le site du festival, un cinéma en plein air, des cours de danse et des défilés de mode, des stands d’artisanat et même une Université libre…
Enfin, les nombreux forums civiques qui regroupe des associations de citoyens de Hongrie et d'Europe centrale et le Magic Mirror, espace de rencontre et de dialogue des homosexuel(le)s de Hongrie et d'ailleurs sont des espaces essentiels de rencontres citoyens sur l’île - car Sziget, ce n’est pas qu’un festival, mais aussi, pendant quelques jours, une autre manière de vivre et de penser la communauté.
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De « l’île des étudiants » au plus grand festival d’Europe
Au début des années 90, Péter Müller et Karoly Gerendai, respectivement star de la scène rock locale et programmateur, découvrent l’Ile de Óbuda, un territoire militaire abandonné situé en plein coeur de Budapest, sur le Danube, et décide d’y créer un festival à ciel ouvert, dédié aux étudiants de l’Université technique de Budapest.
La première édition du festival en 1992 (Diàk Sziget : « l’île des étudiants ») consiste en un rassemblement libertaire qui réunit quelques centaines de jeunes hongrois avides d’événements culturels.
Fort de ce premier succès, le Sziget Festival connaît une expansion fulgurante : il ne tarde pas à devenir un festival unique en son genre, parsa programmation axée sur des artistes en provenance de toute l’Europe et en particuliers d’Europe de l’Est où se côtoient les populations serbe, croate, bosniaque, hongroise, russe, roumaine… et française.
En 1995, le festival draine déjà plusieurs dizaines de milliers de personnes. Il s’associe alors (temporairement) à Pepsi Cola, qui apporte les fonds nécessaires au financement de cette croissance, et devient « Pepsi Sziget ». Ce développement permet à Sziget d’élargir considérablement sa programmation (avec la venue de têtes d’affiche internationales comme, entre autres, Iggy Pop, Sonic Youth, Patty Smith…), d’asseoir sa légitimité sur la scène culturelle européenne et d’assurer sa promotion auprès du grand public et des autorités.
Aujourd’hui, Sziget accueille 400 000 festivaliers, dont plus de 5000 français, réunis pendant 8 jours autour d’une programmation variée et de qualité, concoctée par une vingtaine de directeurs artistiques.
20 scènes musicales, des dizaines de stands d’associations politiques, culturelles et citoyennes de toute l’Europe, sans oublier le cinéma en plein air et de multiples activités sportives dressent la géographie de cette nouvelle utopie musicale.
Une programmation française et francophone exceptionnelle
Au cours des dernières éditions, les groupes français, francophones et produits en France ont pris une place de plus en plus importante au sein d’un festival résolument engagé dans la défense de la diversité culturelle (ils étaient 9 en 2002, 12 en 2004 et seront une vingtaine en 2005), croissance qui va de pair avec la hausse de la fréquentation du festival par le public français (plus de 5 000 personnes en 2004.)
Grâce à l’aide de partenaires publics et professionnels (AFAA / Association Française d’Action Artistique, Afrique en créations, Bureau Export de la musique, FCM / Fonds pour la Création Musicale, SACEM, Agence Intergouvernementale de la Francophonie, Institut Français de Budapest), c’est une présence massive d’artistes français de groupes en développement qui est assurée en 2005 :
Musique : Les Tambours du Bronx, Louise Attaque, Les Têtes Raides, Matmatah, Yann Tiersen, Youssou N’ Dour, Zap Mama, Mory Kante, Baaba Maal, Tinariwen, Khaled, Cheikha Rimitti, Watchaclan, Tarace Boulba, Les Hurlements d’Léo, Thierry « Titi » Robin, Kaloomé, Slonovski Bal, Prince Koloni, Energy Crew, Fondering, Spoity Boy, Chris Combette.
Danse : Accrorap
Théâtre de rue : Dynamogène
Soit 400 artistes, 23 groupes de musique, une compagnie de danse contemporaine et une compagnie de théâtre de rue. Sans doute le plus important rassemblement d’artistes français et francophones de l’été en Europe !
Hébergement
Un camping gratuit est mis à la disposition de tous les festivaliers sur l’île de Óbuda. D’autres options d’hébergements existent, du 5 étoiles à l’auberge de jeunesse. New East propose en outre des packages incluant l’hébergement.
Renseignements : www.neweastfestival.com 0820 900 606 (0,12 €/min).